“Maintenant, avec le châssis-mains, j’ai plutôt l’impression d’avoir rajeuni.”

Mme Bénédicte Silvy a fait installer le châssis-mains après le Covid. Témoignage :

"Mes journées étaient organisées autour des transferts que je devais réaliser. Je les comptais et s'il y en avait trop, j’annulais mes rendez-vous ou mes déplacements. Tout était compliqué et je perdais de l'autonomie.

Mais la difficulté est d’accepter que l’on vieillit. J’ai 50 ans, j'ai toujours fait mes transferts à la force de mes bras, cependant les tendinites répétées aux épaules ont entravé mon autonomie. Je n’avais pas envie d’installer un châssis-mains, car je me disais que j’étais assez en forme pour tout faire toute seule. Il y a donc un cheminement mental à faire pour accepter ses nouvelles difficultés.

Maintenant, avec le châssis-mains, j’ai plutôt l’impression d’avoir rajeuni. Je n’ai plus de douleur aux épaules, je prends ma douche quand j’en ai envie, je sors du lit à l’heure qui me convient. Je peux aussi conduire, faire mes courses, me déplacer sans réfléchir aux transferts avant d’arriver dans ma voiture.

Autre avantage, qui peut paraître anodin mais les personnes en situation de handicap le comprendront : avec le châssis-mains les vêtements sont toujours bien mis lorsque l’on est sur le fauteuil, alors qu’avec les disques de transferts les vêtements peuvent glisser et on est mal installé.

Le châssis-mains en utilisation autonome a changé ma vie. Je remercie Noël Desaintjean qui a parfaitement compris mes besoins. C’est une renaissance !"